Vineri 28 martie, ora 17:00, a avut loc o prezentare
la tema "Naţionalism românesc în Basarabia şi mizele internaţionale în
chestiunea atribuirii provinciei basarabene României" ("Nationalisme
roumain en Bessarabie et les enjeux internationaux dans la question de
l'attribution de la province à la Roumanie") de Mathieu Radoubé,
student la Master (anul 2) în Istorie contemporană socială şi politică la
universitatea Toulouse - Le Mirail, sub coordonarea prof. Jean-Paul Depretto.
Prezentarea a fost în franceză (discuţia în franceză şi română).
Mathieu Radoubé |
Iată un
rezumat (parţial şi provizoriu) al prezentării lui Mathieu Radoubé:
La Bessarabie est passée en un an d'une
province russe à roumaine. Au delà de ce
changement de tutelle, son quadruple
changement de statut, de l'autonomie dans le cadre d'une
république fédérative de Russie à
l'indépendance puis à l'union sous condition avant de voter l'union
inconditionnelle au royaume de Roumanie,
soulève des questions. Quelle est la part réelle des
aspirations de la population bessarabienne dans
ces options diplomatiques ? Les députés du Sfatul
Ţarii et les directeurs-généraux ont-ils œuvré
pour le peuple ou pour les intérêts d'une classe
particulière ? Et surtout, quel poids eurent
les autorités roumaines présentes sur le territoire dans les
prises de décision du gouvernement et des élus
bessarabiens ?
La première partie de ce travail de recherche
a permis de discerner à partir de sources souvent
partiales, ce qui révélait du fantasme créé
pour les besoins d'un plaidoyer des faits avérés.
Les aspirations à l'autonomie ne semblent
pouvoir être mises en doute. L'émergence d'un
mouvement national moldave est évidente dès le
printemps 1917 dans les nombreux congrès qui se
forment à la suite de la révolution de février
dans la province. Du manifeste du Pari National
Moldave de mars 1917 au congrès de militaires
réuni à l'automne qui décide de la création de
l'assemblée, l'accent est mis sur l'idée de
roumanisation des institutions (enseignement, liturgie,
armée, administration). En décembre,
cependant, lors de la proclamation de l'autonomie, un cadre
est fixé à ce terme puisque l'avenir politique
du territoire n'est envisagé que dans une union
fédérative avec la Russie. C'est pourquoi nous
avons abordé l'idée de mouvement national moldave
et non roumain. La roumanisation n'est, dans
un premier temps, pas d'ordre politique ; elle ne
concerne que le domaine culturel. Les
allusions à cette volonté de roumanisation de la Bessarabie
disparaissent d'ailleurs progressivement des
sources, même pro-roumaines à mesure que le territoire
acquiert son indépendance et ne réapparaissent
qu'après le vote de l'union sous condition, sous un
aspect beaucoup plus péjoratif (imposition d'un
régime).
De plus, de janvier à avril 1918, les
dirigeants de la république moldave ne cessent de défendre leur
indépendance. La proclamation par le conseil
du pays du caractère provisoire de l'intervention de
l'armée roumaine et le document remis par les
directeurs-généraux à la délégation bessarabienne à
Brest-Litovsk en sont des preuves.
Dans ces conditions, le vote du 9 avril
apparaît donc comme un paradoxe auquel nous n'avons malheureusement aucune réponse à apporter.
Nous ne pouvons qu'émettre des hypothèses.
Mathieu Radoubé, Petru Negură, Lucia Sava, Mihai Fusu, Virgil Pâslariuc |
Virgil Pâslariuc, Igor Caşu, Mathieu Radoubé |
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